Le Río Gallego

 Le Río Gallego

La perle de la vallée de Tena :
des poissons sauvages et des parcours  de pêche pas toujours faciles d'accès, mais  riches en truites, mais aussi un lac d'altitude et un lac de barrage.
Le Rio Gallego était sans doute avant la construction des barrages la meilleure rivière de la région. Elle est toujours réputée pour la qualité de ses truites de pure souche méditerranéenne. Mais comme toute rivière tronçonnée par les barrages, elle peut être la meilleure ou la pire des options, ceci en fonction du niveau des eaux. Il n'y a qu'un seul coto social sur la haute rivière, c'est  le fameux coto d'Olivan. Une merveille, mais uniquement en fin de saison au moment où les eaux sont en principe basses et stables, les barrages étant vides ou presque. Le reste du temps, c'est la loterie en fonction du fonctionnement des turbines du barrage de Bubal....Ou quand par miracle la turbine de Bubal est en réparation et que le niveau est stable !

Une pêche difficile 

Des paysages de vallée glaciaire

Des poissons exceptionnels

Des eaux soumises aux nombreux marnages des barrages

Un peu de géographie

Le Gállego (río Galligo en aragonais) est l'un des cours d'eau importants du bassin moyen de l'Èbre, d'une superficie de 8 903 km2, bassin dans lequel il parcourt 215 km avant de confluer dans l'Èbre.
Il prend sa source au col d'Aneu, au nord de Sallent de Gállego, à 2 200 mètres d'altitude, à proximité du col du Portalet (vallée de Tena), dans les Pyrénées espagnoles de la province de Huesca.
Il reçoit ses principaux affluents dans sa partie haute : Aguas Limpias (régulé par le marais de la Sarra),Caldares, Escarra et Aurín, qui déterminent en grande partie le débit et les caractéristiques du Gállego. 
Plus bas, les rivières Guarga, Asabón et Sotón n'apportent que peu de débit. Il traverse le piémont pyrénéen par la fosse de Santa Elena et passe par Sallent de Gállego, à proximité de Panticosa et Sabiñánigo. 
À partir de là, il décrit un vaste coude jusqu'à Triste, où il reprend sa direction première nord-sud pour ne plus la quitter jusqu'à sa confluence avec l'Èbre.
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Le Haut Gallego 
Le parcours libre sin muerte sur le Rio Gallego en amont de Biescas est un excellent parcours de début de saison. Les parties supérieures, et en particulier le parcours immédiatement sous le barrage de Bubal n'ont pas assez d'eau à partir de juillet pour être intéressants . Mais il faut savoir que la pêche est partout un peu difficile et les poissons très méfiants. Depuis la mise en no kill et surtout après la pandémie, la rivière est redevenue une vraie petite perle, peuplée de truites de trois ou quatre générations, entre 12 et 30cm, et surtout d'une grande richesse en insectes (éphémères et ecdyos). 
Il y a une petite portion du Gallego où il est possible de pêcher aux appâts naturels en aval de Biescas (extractivo de Biescas) et en aval du Pont de las Pilas à Sénegüé (extractivo de Aurin), jusqu'au 31 août.

Les meilleurs coins

Indiscutablement, la meilleure partie du Rio Gallego est située en amont de Sabiñánigo, à quelques kilomètres de notre maison. 
Le coto "social" d'Olivan, classé en no kill depuis 2017, et donc déserté par les pêcheurs locaux... est une vraie merveille halieutique, il y a beaucoup de truites de toutes tailles , mais ce n'est pas une pêche de "cirque"! Chaque poisson pris, quelle que soit sa taille, se mérite! Bien en aval de ce coto nous pouvons pêcher le coto "sportif" de Santa Quiteria plus difficile d'accès et beaucoup plus sauvage mais là aussi les poissons sont difficiles !

Infos vérité : les barrages

Les deux grands barrages de Bubal et de Sallent ont complètement modifié le régime hydraulique du Gallego. Soyons francs, ce n'est plus la plus belle des rivières et son débit est au printemps et en été très  variable et les niveaux sont quelquefois incompatibles avec la pratique de notre sport. Mais si cela arrive, pas de problèmes il suffit d'attendre un peu et les niveaux se stabilisent. Par contre l'énorme avantage pour le coto d'Olivan c'est que même en plein été il y a toujours de l'eau, et en fin de saison (septembre et octobre), les deux barrages ne turbinent en principe plus, et comme le niveau redevient stable c'est le meilleur moment pour la pêche à la mouche sèche sur cette rivière.
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